Le numérique ouvre la voie à de nouveaux modèles économiques

Le monde que nous connaissons est passé par différentes révolutions industrielles et économiques pour en arriver là où nous en sommes aujourd'hui. Les premières révolutions industrielles étaient à l'origine de l'amélioration de notre mode de vie en permettant l'évolution générale des différentes manières de production, engendrant ainsi une évolution de la quantité et des modes de consommation des populations. Ils existaient toujours une certaine distance entre la grande majorité de cette population et ces technologies révolutionnaires. Désormais, la révolution numérique est présente à tous les niveaux et est d'ailleurs la principale caractéristique de cette dernière : la technologie numérique doit s'adapter à son environnement en récoltant et en analysant les données qui l'entourent.

C'est dans cette optique que KAM Consulting cherche à vous guider: utiliser les technologies le plus efficacement possible pour n'en tirer que les avantages. L'économie numérique se basera donc sur notre comportement et ne sera en aucun cas vecteur à nous faire changer nos habitudes. C'est à nous, population du monde entier, de définir quels sont nos comportements de travail, quelles sont nos perspectives d'avenir pour notre société. Le numérique ne viendra que supporter notre société et nos choix le concernant mais n'en sera en aucun cas la base.

Les entreprises ont désormais un nouveau moyen de satisfaire nos besoins, mais cette fois plus personnellement, fini les révolutions permettant de satisfaire le plus grand nombre par un seul et même produit ou processus. Désormais, le numérique se basera sur nos besoins personnels et annihilera les frontières entre le monde physique, numérique et biologique pour  nous satisfaire. Ainsi, le moteur principal de nos organisations en entreprises, l'information, sera maintenant encore plus conséquente notamment le Big Data et nécessitera une auto gestion numérique pour ne pas se laisser envahir.

C'est ce que l'on appelle l'information cognitive, utiliser par Watson (super ordinateur de IBM) par exemple pour traiter les données et répondre à des requêtes en mettant en place des raisonnements et en confrontant les informations de sa base de données. Ces données désormais abondantes sont partagées partout dans le monde et l'open source est de mise pour toutes les entreprises en possession d'informations telle que google et facebook. Ces "biens publics" comme les appellent les sociologues permettront une avancée majeure  dans la nouvelle façon des entreprises de gérer leurs affaires et leurs clients.

Car oui, l'humain est désormais central dans l'organisation de l'entreprise. Client ou employé, les technologies seront présentes à ces deux niveaux. Comme dit précédemment, le client aura désormais une attention personnalisée à ces besoins grâce aux technologies, quand aux salariés en entreprise, leur collaboration sera la clé de la réussite. Les technologies numériques seront donc la clé de la communication entres membres d'une même organisation. Un nouveau modèle économique est en construction et le numérique en sera la base.

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L'entreprise et l'économie de la donnée numérique

La révolution numérique est aujourd'hui en pleine expansion dans notre société. Comme l'industrie auparavant, le numérique est un nouvel outil de développement pour les entreprises. C'est une nouvelle possibilité d'apport en valeur ajoutée à prendre en compte dans l'économie mondiale qu'il est important de comprendre pour en retirer du positif. Désormais, le numérique et les données sont en passe de devenir la base du développement économique. Les données présentées comme un levier de développement sont en pleine expansion mais il est cependant important de souligner que la situation économique actuelle n'est pas à mettre forcément en parallèle avec la représentation commune que la société se fait sur l'apport de la donnée.

En effet, la plupart des pays (notamment la France) utilise et exploite les données fournies par le numérique. Cependant, la croissance mondiale n'est que de 4% et ne semble pas être en adéquation avec le développement de l'exploitation de la donnée. En effet, malgré différentes prises de décisions autour de la manière de partager, récupérer, sécuriser et utiliser ces données, le résultat économique attendu n'est toujours pas au rendez-vous.

Ce n'est pas faute d'avoir utiliser différents types d'outils numériques pour maîtriser ces données: Consoles de supervision, notifications, assistant de restauration, paramétrage fin des jeux de sauvegardes et système de visionning, etc… Autant d'outils utilisés par la plupart des entreprises et notamment les plus développées pour finalement n'en retirer qu'une faible croissance. Ces technologies numériques seraient-elles responsables de la faible croissance économique mondiale ?

D'après Charles Dehelly, COO ATOS et Président du Club de La Rochefoucauld, la mauvaise utilisation des nouvelles technologies d'informations et de communications est à l'origine de cette faible croissance. En effet, les technologies citées précédemment ne participent que très peu à la qualité de vie des salariés en entreprise. Les effets positifs de ces technologies ne se font malheureusement ressentir qu'au niveau des profits de l'entreprise mais en aucun cas au niveau du bien être des salariés. De plus, toujours au niveau des ressources humaines, les utilisateurs des technologies numériques en entreprise ont réellement besoin de formations adaptées sous peine de ne pas être en mesure d'apporter de la valeur ajoutée à l'entreprise. Par ailleurs, la création d'emplois dans ce secteur est l'un des plus important actuellement, d'où l'importance de formations adaptées.

Ainsi, les données ne pourront être exploitées efficacement que si les personnes en interactions avec ces dernières sont en capacité de les maîtriser. A partir de cet instant, nous pouvons considérer que les données sont un moteur pour la croissance et doivent être imputées à tous les niveaux de notre société. C'est dans cette idée que la secrétaire d'état au numérique vient de mettre en place à la quasi unanimité un projet de loi pour une République numérique où le partage et la protection des données sont mises en évidence.

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